L'an dernier, j'avais déjà fait un billet concernant le dimanche des Rameaux. Cette année, j'ai beau connaître les différences de célébration, je ne réussis pas à participer pleinement. Il y a trop de différence : joie de la montée triomphale de Jésus à Jérusalem, souffrance extrême de la Passion...

Tout cela éveille en moi des réflexions aussi diverses que contradictoires. Mais au cours de l'année écoulée, ma recherche personnelle, les contacts que ce blog m'ont permis d'établir, mes premiers pas en théologie, m'ont donné à discerner. Voir plus loin que les événements ponctuels. Chercher plus profond que dans la (pas toujours) simple actualité. Apprécier les contextes des célébrations, autant que de l'écriture des textes. Apprendre les subtilités historiques qui mettent les susceptibilités à fleur de peau. Fouiller les symboles chers à chacun, voir au-delà de ce qui peut paraître une superstition.

La différence de célébration du dimanche des Rameaux est le point le plus divergent de deux chemins qui se croisent, s'éloignent pour mieux se retrouver, de Noël à Pâques, puis à Pentecôte. Des sentiers qui se sont créés au fil du temps, des traditions, des antagonismes ou des rapprochements.

De tout coeur, j'espère que de multiples petits "raccourcis" relieront ces routes... Le premier pas n'est-il pas de profiter des occasions de se retrouver ? Rendez-vous dimanche prochain, à l'aube !