mardi 26 mai 2009

Dieu n’existe pas !

Un homme entra dans un salon de coiffure pour se faire couper les cheveux et tailler la barbe comme il le faisait régulièrement. Il entama la conversation avec le coiffeur qu’il connaissait bien. Ils discutèrent de sujets nombreux et variés.

Soudain, ils abordèrent le sujet de Dieu. Le coiffeur dit :
- Écoute, je ne crois pas que Dieu existe comme tu le dis.
- Pourquoi dis-tu cela ? répondit le client.
- Bien, c’est facile, tu n’as qu’à sortir dans la rue pour comprendre que Dieu n’existe pas. Dis-moi, si Dieu existait, y aurait-il tant de gens malades ? Y aurait-il tant d’enfants abandonnés ? Si Dieu existait, il n’y aurait pas de guerre, de souffrance... Je ne peux pas penser à un Dieu qui permet toutes ces choses.

Le client s’arrêta un moment pour penser mais il ne voulut pas répondre pour éviter toute confrontation. Le coiffeur termina son travail et le client sortit du salon. Tout de suite après sa sortie, il vit un homme dans la rue avec de longs cheveux et une barbe (il semblait bien qu’il avait été longtemps sans s’être occupé de lui-même car il avait l’air vraiment trés négligé). Le client prit l’homme par le bras et retourna dans le salon et dit au coiffeur :

- Tu sais quoi ? Les coiffeurs n’existent pas !
Le coiffeur répondit :
- Ne suis-je pas ici et ne suis-je pas un coiffeur moi-même ?
- Non ! s’écria le client. Ils n’existent pas parce que s’ils existaient, il n’y aurait pas des gens avec de si longs cheveux et la barbe longue comme cet homme avec moi.
- Ah mais si, les coiffeurs existent ! La preuve, j’en suis un ! Ce qui arrive, c’est que parfois les gens ne viennent pas à moi, pour se faire couper les cheveux et tailler la barbe...
- Exactement ! s’exclama le client. Tu l’as dit : Dieu existe. Ce qui arrive, c’est que les gens ne vont pas vers Lui, et c’est pourquoi il y a tant de guerres et de souffrances dans le monde !

Source : la Bonne Nouvelle

mercredi 13 mai 2009

Aux bons soins de Dieu

Abandonne-toi

Tu portes un lourd fardeau, la vie ne t'a fait aucun cadeau, tu penses que personne ne comprend...
Tu as été blessé, sais-tu que Jésus veut réparer ce que tu penses à tout jamais brisé ?

Abandonne toi à ce Dieu d'amour, donne lui ton coeur, ce coeur si lourd !
Abandonne toi, fais le dès ce jour, pour renaître à une nouvelle vie...

Le poids de ton histoire revient constamment à ta mémoire, autour de toi qui pourrait l'effacer ?
Ce que tu as vécu n'est pas passé inaperçu, tu es précieux dans le coeur de Jésus...

Abandonne toi à ce Dieu d'amour, donne lui ton coeur, ce coeur si lourd !
Abandonne toi, fais le dès ce jour, pour renaître à une nouvelle vie... (bis)

mercredi 06 mai 2009

Evangélisation express

Paris, 18h, fin d'une journée de travail ordinaire, sur le quai d'une station de RER. Je monte dans un train, cherche une place, m'assois. La journée a été longue et la fatigue me gagne, je vais m'assoupir quand j'entends crier à l'extérieur. Je relève la tête et cherche à voir d'où et de qui proviennent ces cris.

C'est un jeune homme noir qui apparait bientôt à la porte du wagon où je me trouve. Qu'a-t-il de particulier ? Baskets, jean, sweat-shirt, casquette, rien ne le différencie d'un jeune adulte quelconque, si ce n'est son discours, et le volume sonore qu'il y met. Debout au centre de la voiture, on n'entend plus que lui. En a-t-il après quelqu'un ? Cherche-t-il noise ? Non. Est-il ivre, de boisson, de colère ? Cela ne semble pas être le cas. Simplement, il crie ses convictions à qui veut bien l'entendre : "Ecoutez, Jésus est venu pour nous ! Il nous a montré comment aimer..."

Dans le wagon, les réactions - silencieuses, comme pour répondre à un extrême par l'effet opposé - ne se font pas attendre. Deux femmes qui faisaient mine de s'avancer pour occuper les strapontins jouxtant la porte se sont figées dans leur élan et restent à distance respectueuse. Les regards, d'abord curieux de voir ce qui provoquait ces décibels inattendus, se détournent, plongent dans un journal, un livre, se prennent d'un attrait soudain pour les panneaux publicitaires de la station... Les mines gênées, voire renfrognées, puis franchement agacées apparaissent sur les visages.

Mais personne ne pipe mot, et le prédicateur improvisé continue son laïus pendant plusieurs minutes : "Changez maintenant ! Vous ne savez pas quand vous allez mourir, peut-être dans dix ans, peut-être dans un mois, ou bien tout à l'heure ! Qui va te sauver ? C'est ton argent qui va te sauver après ta mort ?" J'entends des soupirs énervés, ou compatissants peut-être ? Je souris. Pour moi, les mots sonnent juste... Je me dis que cet homme a du cran, un culot que je n'ai pas, pour évangéliser ainsi. Est-ce cela, "l'évangélisation de rue" ?

Il conclut sur un "N'oublie pas : Jésus t'aime !" tonitruant, et repart sur le quai, aussi vite qu'il était entré, juste avant que la sonnerie retentisse, annonçant la fermeture des portes. Quelques voix saluent son bref prêche par "Dieu est grand", "Inch Allah". Je murmure "Amen" sans me départir de mon sourire béat. Je garderai à l'esprit cette foi simple et sans détour, cette force des humbles par laquelle Dieu nous parle... Merci à toi !

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