Comme souvent quand Noël s'est fait proche, le temps s'est accéléré... Dans mon calendrier de l'Avent, Malachie a rejoint Jean-Baptiste avant que j'aie eu le temps d'écrire la suite, et ce calendrier a un petit goût d'inachevé. Pourquoi pas, après tout ? Accepter de ne pas avoir fini, admettre ma faiblesse, et remettre à ce Sauveur qui vient de naître, l'honneur qui lui est dû... Me souvenir que sans sa Grâce, je ne peux rien terminer.
Nous voilà, presque sans l'avoir senti, dans une nouvelle année civile. Redémarrer ? Recommencer ? Il me semble que c'est davantage un espoir pour une nouvelle période, plutôt qu'une remise à zéro. Je souhaite "bonne année" en me posant des questions : est-ce que je suis sincère en le disant ? N'est-ce pas prétendre à un rôle prophétique que je me sens bien loin d'assumer ? Ou bien, comme les spécialistes en œnologie, envisager une bonne année comme on espère un bon vin ?
Mon "bonne année" se fait un peu mécaniquement, sans trop y croire. Trop de choses qui ne collent pas assez, déjà, pour que le qualificatif de "bonne" ne me semble pas juste. Et puis, le bon à venir, je voudrais le souhaiter à ceux qui m'entourent tous les jours. Finalement, je mets bien plus de sourire et de conviction dans mon "bonne journée" que dans une "bonne année".
Alors, bonne journée, à toi qui me lis ! Bonne journée, pour les 365 jours à venir !