Tigreek

Cette page rassemble les liens vers différents billets, décrivant étape par étape l'écriture d'une icône destinée à mon filleul, baptisé le 27 mars 2011.^[1]

J'ai souhaité décrire dans ces textes essentiellement mon approche à la démarche de prière que constitue chaque création iconographique. Ces billets ne se veulent pas des descriptions techniques, d'autant que les moyens utilisés sont basiques, loin des techniques traditionnelles de la tempera que privilégient les ateliers d'icônes...

Introduction : écrire une icône, ça veut dire quoi ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?
Ecrire une icône

Choisir sa planche : l'icône n'est pas un "simple" dessin sur papier, mais une oeuvre qui va perdurer, utilisant un matériau noble, le bois.
Le support

Préparer sa planche : le bois demande à être préparé avant de recevoir l'image qui deviendra l'icône...
Le support, suite

Esquisser le dessin : le support une fois prêt, il est temps de définir l'esquisse de la scène ou du personnage représenté.
Dessiner

Les deux étapes suivantes font partie de la technique particulière de l'iconographie : créer un relief particulier, en superposant successivement des applats de couleur.
Poser les ténèbres
Monter les lumières

Les dernières touches laissent transparaître la divinité, sous différents symboles, dans l'icône enfin terminée. Une fois offerte, la récompense de l'iconographe se lit dans les yeux du récipiendaire !
Se laisser transformer par Dieu

Dans les églises orthodoxes, les icônes, rassemblées en iconostase, séparent l'autel de la nef, le sacré du profane. Elle invitent le fidèle à prier, à méditer sur le mystère qui se déroule à l'autel. Elles constituent aussi un véritable catéchisme, une BD des histoires saintes !

Aujourd'hui, présentes dans de plus en plus de foyers, elles donnent à chacun la chance de pouvoir méditer...