Malachie 1, 4-5

Ces gens-là, les Édomites, diront peut-être : “Nous avons été écrasés, mais nous reconstruirons nos villes démolies.” Voici ce que je dis, moi, le SEIGNEUR de l'univers : Ils peuvent reconstruire, moi, je démolirai ce qu'ils feront ! On les appellera : “Pays-des-gens-mauvais” et “Peuple-contre-qui-le-SEIGNEUR-est-sans-cesse-en-colère” .
Vous, les Israélites, vous verrez cela et vous direz : “Le SEIGNEUR est grand, même en dehors du pays d'Israël ! ” »

Bien sûr, le ton du discours est belliqueux et ce n'est peut-être pas ce que nous avons l'habitude de lire. N'oublions pas que ce texte a été écrit plusieurs siècles avant notre ère, dans un climat de concurrence entre les peuples.

Dieu n'a pas à justifier son amour. Comme dans le livre de Job, personne ne peut donner d'explication ou justification des choix de Dieu. On peut aussi relire la lettre de Paul aux Romains[1] sur ce thème.

Ce qu'il est important de retenir, ne serait-ce pas la dernière partie du texte ? "Le SEIGNEUR est grand, même en dehors du pays d'Israël !". À une époque où chaque peuple a son dieu, efficace pour lui, dans les limites de son pays, on peut trouver ici, sinon une volonté de puissance, du moins une volonté d'universalisme : la loi de Dieu peut s'appliquer aussi à l'extérieur.

Et pour nous ? Comment Dieu nous aime-t-il ? À l'intérieur ou à l'extérieur de nous, de chez nous, de notre pays ?

Note

[1] Romains 9, par exemple