Un début d'année. Des voeux. Des nouvelles, qui viennent d'un peu loin parfois. Des bonnes et des moins bonnes.
Et puis... Douze morts. Deux tireurs. Une demi-heure de furie. Et le pays en colère.
Les balles ne réduiront pas la liberté au silence. Charb, Wolinski, Cabu, Tignous et les autres deviendront les martyrs de la liberté d'expression, du droit à l'humour qui ne fait pas plaisir à tout le monde, des vérités qui dérangent. Charlie Hebdo n'est pas mort, contrairement à ce qu'on pu penser (et dire) les cagoulés...
Non, je ne fais pas partie des fans de cet hebdomadaire. Un peu trop corrosif à mon goût... C'est pas pour autant que j'aie eu envie de les détruire...
Non, les gens qui font ça ne sont pas des religieux. Ils s'en prétendent, ils s'en servent de prétexte, mais ce n'en sont pas. Quelle que soit la religion qu'un croyant sincère pratique, elle mène à l'élévation personnelle, au travail sur soi...
Alors, quoi ? Surtout ne pas chercher la vengeance. Ne pas généraliser. Voir les faits, dire la colère, et continuer à vivre... Dire et redire qu'une infime minorité qui a peur et veut terroriser les autres n'y parviendra pas, tant que nous sommes déterminés à ne pas nous y laisser réduire. Répéter encore, qu'un dessin ou un sourire peut désarmer des bombes, même si aujourd'hui pour eux, ce ne fut pas le cas. Et croire enfin, que l'Amour peut tout surpasser.