Le SEIGNEUR dit : « Sors et tiens-toi sur la montagne, devant le SEIGNEUR ; voici, le SEIGNEUR va passer. » Il y eut devant le SEIGNEUR un vent fort et puissant qui érodait les montagnes et fracassait les rochers ; le SEIGNEUR n'était pas dans le vent. Après le vent, il y eut un tremblement de terre ; le SEIGNEUR n'était pas dans le tremblement de terre. Après le tremblement de terre, il y eut un feu ; le SEIGNEUR n'était pas dans le feu. Et après le feu le bruissement d'un souffle ténu. Alors, en l'entendant, Élie se voila le visage avec son manteau ; il sortit et se tint à l'entrée de la caverne.
1 Rois 19, 11-13a

Ce matin, dans ma paroisse, Dieu avait une saveur retrouvée. Et de découverte, aussi. Plaisir de reprendre le chemin de l'église que je connais bien maintenant, un peu branlante, et aux vitraux tellement chaleureux. Joie de retrouver la chaleur d'une assemblée dominicale, après une semaine de labeur en théologie sur les Actes... Joindre la pratique à la théorie, harmoniser la liturgie et les visées théologiques...

... et me faire cueillir par ce texte sur le prophète Élie. Comme un clin d’œil. Parce que toute la blogosphère s'agite autour des JMJ imminentes[1], ou bien des sessions de Paray, ou de Taizé... Et si... Et si le Seigneur était aussi dans le cœur de ces parents qui amènent leurs enfants à la messe ? Et s'Il était dans la force de cette grand-mère qui malgré sa faiblesse, a accompagné sa petite-fille à l'église ? Dans celui de ces têtes nouvelles, de passage par ici... Ce ne sont pas de grands événements, ils ne passeront pas au journal télévisé... C'est le bruissement que j'ai entendu aujourd'hui. Celui d'une simple paroisse parisienne, qui continue de vivre, de visiter ses malades, de fêter l'eucharistie chaque dimanche, de chanter à pleine voix !

Notes

[1] Et je ne parle même pas de Facebook ou Twitter !