L'oecuménisme au paradis
Par Tigreek le vendredi 06 novembre 2009, 08:36 - Humour - Lien permanent
Un juif, un orthodoxe, un musulman, un protestant se retrouvent, après leur mort, sur le chemin qui mène au paradis. Ils se chamaillent sur le nom qu'il faut donner (ou pas) à Dieu, sur la façon de le prier, les signes qu'il convient de faire en sa présence, etc. Mais tous se taisent lorsqu'ils arrivent finalement devant un grand portail entrebâillé.
Saint Pierre les accueille : "Soyez les bienvenus au paradis !"
Tous sont surpris : "Je croyais que nous serions séparés... Comment se fait-il que nous nous retrouvions tous ici ? Certains d'entre nous ne devraient-ils pas être damnés ?"
Saint Pierre répond, avec un sourire : "Oh, querelles terrestres que tout ceci... Ici nous accueillons tout le monde, peu importe le nom qui est donné à Dieu... Nous offrons même le séjour aux athées, s'ils veulent nous rejoindre !"
Nos amis sont agréablement surpris. Saint Pierre leur présente l'endroit, avec les salles où se regroupent les différentes communautés, les dortoirs, les passerelles... Un seul de ses conseils paraît étrange : "Surtout ne faites pas de bruit à proximité de cette salle, au bout du couloir !" ; aussi le musulman demande "Mais pourquoi ?". Saint Pierre répond alors : "Ici, ce sont les catholiques, ils se croient tout seuls !!"
(Petite histoire que je trouve particulièrement savoureuse et d'actualité, en particulier autour des réactions sur l'accueil d'une branche anglicane au sein de l'Eglise catholique)
Commentaires
hop, sourire du lundi matin ! merci Tigreek !
@ Anne-Claire : C'est toujours un plaisir
Faute de prendre le temps d'écrire plus long et plus sérieux (ce n'est pas les sujets qui me manquent, pourtant), ces derniers jours étant chargés, un peu d'humour ne fait pas de mal !
Elle est très bonne ! Merci !
@ Zabou : Je transmets ces remerciements à son auteur
- cette blague quand j'étais étudiant en théologie, on la racontait ... à propos des étudiants en théologie !
@ Jipé : J'imagine bien que ce genre de réflexions ne date pas d'hier