Suite à ce billet, une amie m'a écrit :
Je n'ai pas les mots pour répondre à ton désarroi, et sans lire tout ça, je n'aurais jamais imaginé que ça puisse être si difficile de vouloir avancer sur les deux chemins, que je pensais plus proches... Juste une question, le sacrement de la réconciliation n'existe pas chez les protestants ?[1]
C'est étrange pour moi, même si c'est habituel, de constater la méconnaissance d'une confession par rapport à l'autre... Loin de moi l'idée de stigmatiser quoi que ce soit, il s'agit d'une constatation, de quelque chose qui pour moi coule de source, mais n'est pas du tout évident pour d'autres.
Quand j'étais enfant, je me disais que si les copains ne connaissaient pas l'autre confession et me posaient des questions, c'est que j'étais un peu en avance sur eux, à cause de ma situation particulière, mais qu'ils finiraient par apprendre tout ce que je savais. Pour moi, tous les grands connaissaient ce que j'apprenais "en double". Et en fait... non.
Alors, même si c'est difficile parfois, je crois que ça vaut le coup de suivre Dieu là où Il m'emmène, rien que pour pouvoir répondre aux questions de mes prochains[2]...