L'actualité est riche, et les journées n'ont toujours que vingt-quatre heures... J'aurais pu vous parler des Etats Généraux du Christianisme, mais comme je n'ai pas pu y aller encore cette année... J'aurais pu aussi vous raconter comment mes amis hindous ont fêté Dussehra, la victoire du bien sur le mal... Ou alors... la célébration oecuménique de l'anniversaire du colloque de 1561 !

Stature similaire, mêmes cheveux poivre et sel, mêmes lunettes, même inclinaison de tête... La ressemblance s'arrête là. L'un est l'évêque du diocèse, l'autre un haut responsable de l'Eglise Réformée de France. Si la mise du pasteur est classique, en robe noire à rabat, celle de l'évêque m'étonne : sur la soutane, un surplis[1], une mosette[2], une étole blanche. Sans oublier la croix pectorale, bien sûr. Alors que les pasteurs sont en robe, et les autres prêtres en aube et étole blanche, il aurait voulu jouer la provocation qu'il ne s'y serait pas pris autrement : comment expliquer autrement un choix de vêtements liturgiques aussi "traditionnel" ?

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Viennent les méditations proposées par les deux principaux intervenants. Les tons sont différents, les attitudes, les discours également. Si besoin était, chacun des deux aura précisé sa position à demi-mot. Les mêmes questions se posent sur l'oecuménisme, comme toujours : qu'est-ce ? Comment y parvenir ?

Autant l'un des discours est conservateur, autant l'autre est ouvert. Le baume au coeur suit la douche froide. Mais le goût amer reste. Comment faire avancer l'oecuménisme, comment continuer à propager le feu de l'Esprit, comment proclamer l'universalité de la Bonne Nouvelle lorsque certains freinent ainsi des quatre fers, et le proclament ?

Notes

[1] à moins que ce ne fut un rochet ?

[2] pour les détails, voir cette page