Gaudete, lumière... et libération
Par Tigreek le lundi 13 décembre 2010, 23:51 - Oecuménisme au quotidien - Lien permanent
Joie des chants,
sourire du célébrant,
à défaut de chasuble rose...
"Es-tu celui qui doit venir ?"
Question ancienne, défi actuel,
lancé à chacun en homélie :
"Que crois-tu ? Choisis !"
Doute au cœur,
geste de paix,
chemin incertain,
tristesse... difficile à expliquer.
Lumière des enfants,
conte d'espérance et d'attente
sur parole d'amour[1].
Télescopage des époques :
Esaïe[2], Marie, Jean Baptiste,
tous attendent, préparent...
Et nous ?
Accablement dans la sécheresse de la prière,
les mots qui ne viennent pas,
l'esprit qui ne se fixe pas
ou plutôt se fixe sur ce qu'il ne devrait pas.
Culpabilité, lâcher prise,
finalement faire confiance,
prier, encore, malgré le trouble...
Et se libérer, enfin.
Oser prier pour celui qui blesse,
permettre au Miséricordieux
de panser enfin
cette plaie douloureuse.
Commentaires
(ben non, rien d'autre à dire qu'à sourire !)
@Vianney :
Tous attendent, et Dieu aussi...le OUI de Marie, le oui de nos vies aussi.
Bon, s'il faut ;-), alors
@Anne-Claire : Dieu est quand même particulièrement patient... Parce que c'est parfois si dur à donner, ce petit oui...
Et merci pour le clin d'oeil
C'est beau et prenant comme toujours! Mais je sens une "tristesse" ou une mélancolie que l'Espérance n'éclaire que par intermittence. Que la joie de Noël soit une lumière ardente!
Je corrige mon propos qui pourrait être mal interprété : Ce n'est certes pas l'Espérance qui est intermittente car elle est très présente comme une colonne vertébrale, mais plutôt l'espoir...
@max : merci pour ces commentaires. L'espoir est parfois bien difficile à trouver. Du coup, l'humilité est, elle, bien présente dans ces moments je crois. Et j'ai pris conscience de l'importance de la prière pour retrouver cet espoir.
J'espère que la joie de l'Incarnation me touchera et me permettra de partager ma foi comme il se doit avec mes proches...