Dernier jour de la semaine de prière pour l'unité des chrétiens, jour où les catholiques du monde entier fêtent la conversion de (Saint) Paul... Un éblouissement sur tous les plans, une mise à genoux avant un relèvement pour celui qui deviendrait un des théologiens les plus commentés de toute l'histoire du christianisme !

A genoux, ou en tailleur à même le sol, nous allions l'être dans la petite chapelle que je découvrais... En arrivant, je manifestais mon étonnement devant cette petite chapelle, nichée au creux d'un pâté de maisons... Comment se faisait-il que cette chapelle subsiste alors qu'il devait y avoir une église plus grande à proximité ? C'est ensuite, suivant le prêtre de la paroisse, que j'ai découvert, derrière la douce chaleur de cette douillette et accueillante chapelle, une vaste église contemporaine, magnifique, spacieuse... Quelle joie d'y découvrir le Christ, non crucifié mais resplendissant et bénissant, comme il l'est dans ma propre paroisse !

Après quelques paroles d'explication et de bienvenue, le violon donne le ton, les chants de Taizé sont lancés. Repris spontanément à plusieurs voix, répétés à pleins poumons, emportant peu à peu dans la méditation, ils portent le groupe, laissent descendre l'Esprit au milieu de nous...

Lorsque le dernier chant s'estompe, chacun scrute son voisin. Nous ne nous connaissons pas tous mais sommes là pour apprendre à connaître les autres ! Créer des liens... On prend un verre, un repas, des rendez-vous ; on se promet de recommencer, l'expérience est réussie !