Malachie 2, 13-14
Voici ce que vous faites encore : vous couvrez de larmes l'autel du SEIGNEUR. Vous pleurez et vous vous plaignez, car le SEIGNEUR ne fait plus attention à vos offrandes et il ne les accepte plus.
Vous vous demandez pourquoi. C'est parce que vous aviez promis devant lui de rester fidèles à la femme choisie pendant votre jeunesse. Mais vous l'avez trahie ! C'était pourtant votre compagne, et vous vous étiez engagés envers elle.
Qui n'a pas pris des engagements et ne s'est pas senti trop faible pour les honorer ? Nous avons des monceaux de bonnes raisons pour cela : nous n'avons pas su dire non, il fallait quelqu'un pour remplir ce rôle, la fonction était intéressante... Dans notre société hyperactive, refuser un engagement peut être perçu comme un signe de faiblesse. Nous nous devons d'avoir un agenda surchargé pour convenir à la vision sociale d'une personne "bien intégrée socialement".
Mais nous avons le droit de dire non. Nous pouvons refuser un engagement, en disant "stop, j'ai déjà trop de choses sur la grille". Nous savons que le manque de temps, la fatigue, le cumul d'activités nuit au respect des engagements que nous avons pris ou que nous pouvons prendre. La vraie question n'est pas de savoir si on nous demande de fairequelque chose, mais si nous pouvons le tenir. Parfois c'est une histoire de confiance, alors il s'agit de ressentir l'appel pour soi, pour cette fonction, pour ce poste. Mais parfois c'est une question de disponibilité, alors souvenons-nous qu'une journée ne fait que vingt-quatre heures, et qu'il nous faut aussi prendre soin de nous !
Limitons nos engagements, pour ne pas avoir à rougir de ne pas les tenir... Donnons-nous les moyens d'être fidèles !