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vendredi 02 septembre 2011

Taizé - Carnet de voyage - Vendredi 26 août 2011

Au coeur des vacances en famille, quelques jours pour moi. Une respiration. Un ressourcement, espéré, attendu, sur une colline bien connue.

C'est un lieu où les différences sont gommées, où personne ne me demande ma confession, où chacun prie avec ses frères, ensemble et différemment... Un lieu unique où les chants portent la prière, où l'on peut se laisser aller, plonger, veiller, "lekh lekha", aller vers soi... Où la lumière est douce, les bougies rassurantes, attirantes, comme autant de petites flammes d'Esprit qui n'attendent que nous !

On est entrés ensemble pour la prière du soir, tous les sept, des ados aux pasteurs. Trempés par la pluie qui tombait sans discontinuer depuis l'après-midi, tremblants de froid et pas vraiment rassurés sur notre séjour.

Les frères sont sortis, les chants ont continué. J'ai quitté l'église plus de deux heures après, n'ai réalisé qu'après que j'avais la gorge sèche ! J'ai plongé. Tour à tour espoir, bilan, regrets, questions... Chants ou bien gorge nouée, silence, joie ou hurlement intérieur...

Oui, ça fait du bien. J'en avais besoin. Alleluia !

dimanche 05 juin 2011

Enfin !

La chaleur, déjà présente depuis plusieurs mois, inhabituelle, s'est intensifiée. Plus pesante, plus humide, plus fatigante... Et l'absence d'air l'accentue encore. Toutes fenêtres ouvertes, impossible de faire un courant d'air, a fortiori d'aérer la maison. Les siestes sont peuplées de rêves étranges confinant au cauchemar...

Une soirée entre amis. Une ambiance sympathique, sans plus. La tension de l'air est également dans les esprits. Les enfants, en particulier, ont un comportement assez irrationnel, agressif. Les éclairs claquent, secs, durs, lointains, davantage porteurs de crainte que de soulagement.

Finalement, dans la nuit, les premières gouttes s'écrasent sur le sol grillé, asséché, poussiéreux. On y croit à peine, les premières gouttes depuis de longs mois. On met à l'abri ce qui doit l'être, et on reste dehors, sous la tonnelle, rassemblés autour des bougies et des photos de voyage. Chacun se détend, l'air s'est un peu rafraîchi, la tension est retombée.

Il est temps de rentrer. En espérant que la pluie continuera, un peu, permettra à cette terre assoiffée de respirer, donnera un répit dans une sécheresse s'annonçant déjà dramatique dans ses répercussions.