Au coeur des vacances en famille, quelques jours pour moi. Une respiration. Un ressourcement, espéré, attendu, sur une colline bien connue.
C'est un lieu où les différences sont gommées, où personne ne me demande ma confession, où chacun prie avec ses frères, ensemble et différemment... Un lieu unique où les chants portent la prière, où l'on peut se laisser aller, plonger, veiller, "lekh lekha", aller vers soi... Où la lumière est douce, les bougies rassurantes, attirantes, comme autant de petites flammes d'Esprit qui n'attendent que nous !
On est entrés ensemble pour la prière du soir, tous les sept, des ados aux pasteurs. Trempés par la pluie qui tombait sans discontinuer depuis l'après-midi, tremblants de froid et pas vraiment rassurés sur notre séjour.
Les frères sont sortis, les chants ont continué. J'ai quitté l'église plus de deux heures après, n'ai réalisé qu'après que j'avais la gorge sèche ! J'ai plongé. Tour à tour espoir, bilan, regrets, questions... Chants ou bien gorge nouée, silence, joie ou hurlement intérieur...
Oui, ça fait du bien. J'en avais besoin. Alleluia !