Mot-clé - Veiller

Fil des billets - Fil des commentaires

dimanche 03 décembre 2017

Amour, doute et désert

Malachie 1, 1-3

Voici le message que le SEIGNEUR a envoyé aux Israélites, par l'intermédiaire de Malachie.
Le SEIGNEUR déclare à son peuple : « Moi, le SEIGNEUR, je vous aime, mais vous, vous me demandez : “Où est la preuve de ton amour ?” »
Je vous réponds : « Est-ce qu'Ésaü n'était pas le frère de Jacob ? Pourtant j'ai préféré Jacob à Ésaü. Les gens de la famille d'Ésaü occupaient une région montagneuse. J'en ai fait un désert et j'ai livré leur pays aux chacals. »

Ce texte n'est pas sans rappeler un texte du jour, premier dimanche de l'Avent, dans le livre d'Esaïe[1], nous évoquant le désert, l'aridité parfois de notre existence. Nous avons eu, dans le passé peut-être, la joie, comme une eau fraîche, d'un lien très fort avec Dieu. Mais aujourd'hui, ou à certains moments de notre vie, nous avons l'impression que le Seigneur est singulièrement absent. La seule chose qui nous permet de ne pas jeter l'éponge, c'est ce souvenir qu'il a été là quand on a eu besoin de lui.

Oui, Dieu nous le rappelle, il nous aime, même quand on doute. Dans le livre de Malachie, livre prophétique, il est important d'apporter les preuves de ce que l'on avance : Dieu aime Israël, et Israël est prospère. Tandis qu'il déteste Edom, et Edom est désertique.

Douter, mais veiller[2] : le désert est aride, inhospitalier. Rien ne peut y attirer l'attention, c'est un lieu qui favorise l'introspection. C'est aussi un endroit où l'on va remarquer très vite la présence d'un autre être humain ! Ainsi, ressentir un manque de Dieu, c'est aussi se tenir disponible, à l'écoute, à l'affût du moindre signe de Sa présence, de Son retour.

Dieu nous aime, il nous le rappelle. N'ayons pas peur du désert, il saura nous retrouver.

Notes

[1] Esaïe 63,16–64,7

[2] Marc 13, 33-37