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dimanche 17 décembre 2017

Gaudete

Aujourd'hui, troisième dimanche de l'Avent, est appelé "gaudete" chez les catholiques, du nom de l'antienne utilisée spécifiquement dans les missels pour ce jour. Amis prêtres et diacres, à vos chasubles et étoles roses ! En effet, le rose, mélange de violet et de blanc, signifie qu'on voit déjà un peu du blanc de la fête dans le violet de la réflexion et de la préparation spirituelle... D'ailleurs, ce blanc est là, et bien là, signe de fête, d'espoir, d'arrivée imminente de la grande joie de Noël : quand on commence à entendre parler du Baptiste, on sait que Jésus n'est pas loin !

Quel est le lien avec notre lecture, pas après pas, du livre de Malachie, me demanderez-vous ? Dans le deuxième chapitre que nous avons lu cette semaine, nous avons évoqué le rôle des prêtres, qui doivent enseigner la connaissance de Dieu, qui sont ses porte-parole. Nous avons terminé la lecture de ce chapitre avec l'annonce par Dieu lui-même de l'envoi de son messager... Comment ne pas voir un lien entre tous ces événements ?

Ne sommes-nous pas chacune et chacun appelés à être les messagers de Dieu ? A prendre exemple sur Malachie, sur Jean, sur les ministres qui nous entourent ? Soyons dans la joie, nous dit Paul : c'est là notre premier témoignage de chrétiens... Heureux de servir Dieu ! :-)

dimanche 03 décembre 2017

Amour, doute et désert

Malachie 1, 1-3

Voici le message que le SEIGNEUR a envoyé aux Israélites, par l'intermédiaire de Malachie.
Le SEIGNEUR déclare à son peuple : « Moi, le SEIGNEUR, je vous aime, mais vous, vous me demandez : “Où est la preuve de ton amour ?” »
Je vous réponds : « Est-ce qu'Ésaü n'était pas le frère de Jacob ? Pourtant j'ai préféré Jacob à Ésaü. Les gens de la famille d'Ésaü occupaient une région montagneuse. J'en ai fait un désert et j'ai livré leur pays aux chacals. »

Ce texte n'est pas sans rappeler un texte du jour, premier dimanche de l'Avent, dans le livre d'Esaïe[1], nous évoquant le désert, l'aridité parfois de notre existence. Nous avons eu, dans le passé peut-être, la joie, comme une eau fraîche, d'un lien très fort avec Dieu. Mais aujourd'hui, ou à certains moments de notre vie, nous avons l'impression que le Seigneur est singulièrement absent. La seule chose qui nous permet de ne pas jeter l'éponge, c'est ce souvenir qu'il a été là quand on a eu besoin de lui.

Oui, Dieu nous le rappelle, il nous aime, même quand on doute. Dans le livre de Malachie, livre prophétique, il est important d'apporter les preuves de ce que l'on avance : Dieu aime Israël, et Israël est prospère. Tandis qu'il déteste Edom, et Edom est désertique.

Douter, mais veiller[2] : le désert est aride, inhospitalier. Rien ne peut y attirer l'attention, c'est un lieu qui favorise l'introspection. C'est aussi un endroit où l'on va remarquer très vite la présence d'un autre être humain ! Ainsi, ressentir un manque de Dieu, c'est aussi se tenir disponible, à l'écoute, à l'affût du moindre signe de Sa présence, de Son retour.

Dieu nous aime, il nous le rappelle. N'ayons pas peur du désert, il saura nous retrouver.

Notes

[1] Esaïe 63,16–64,7

[2] Marc 13, 33-37

samedi 02 décembre 2017

Calendrier de l'Avent

Ami.e.s lecteur.rice.s,

Je vais retenter sur cet espace un parcours que j'ai mené il y a quelques années... À l'époque, j'avais pris une lettre par jour pour trouver un mot en lien avec la période de l'Avent.

Cette année, je vous propose de parcourir un chemin biblique... De lire ensemble le livre du prophète Malachie.

Je donnerai ici, chaque jour, quelques versets du texte, accompagnés de quelques mots de ma part. Cet espace est aussi le vôtre : n'hésitez pas à réagir en commentaires, donner vos prières, vos propres interprétations...

A demain, premier dimanche de l'Avent, pour commencer notre lecture !