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mardi 06 février 2018

Clin Dieu

J'ai toujours trouvé difficile d'expliquer aux enfants que Dieu peut nous répondre, même s'il ne nous parle pas en "voix off", comme dans les films. Pour un certain nombre d'adultes, c'est aussi quelque chose de très abstrait.

Parfois, il suffit juste d'accepter l'évidence...

Un matin, j'arrive en avance pour mon cours de grec[1]. Comme souvent dans ces cas-là, je jette un coup d’œil à l'oratoire de la fac, juste en face de la salle de cours. Personne. Juste la croix, nue, qui me fait face. Je lui réponds en me signant lentement[2].

Puis je m'agenouille face à la tapisserie, représentant Jésus enseignant à ses disciples. Je commence avec un Notre Père, en mettant mon cœur dans chaque mot. Par réflexe je dis "ne nous soumets pas à la tentation", alors je répète "ne nous laisse pas entrer"...

Lorsque je fais silence ensuite, mes questionnements me reviennent... Suis-je à ma place ? Quel appel est donc le mien ? Et j'interroge "s'il te plaît, dis-moi ce que tu attends de moi... Je ne comprends plus, je ne sais pas..."

La porte s'ouvre, une tête passe dans l'entrebâillement. J'ouvre les yeux, reconnais une étudiante avec laquelle j'ai déjà eu plaisir à échanger. Mon visage s'éclaire, je la salue. Me voyant à genoux, elle me dit "c'est un bon réflexe, de prier avant les cours ! Je ne te dérange pas plus, je dois retrouver Carine[3]..."

C'est en reprenant ma place que l'évidence m'est apparue : ce qu'Il attend de moi, c'est que je fasse mon chemin, avec mes camarades, mes pairs, soutien et miroir de ma réflexion, là où je suis, comme je suis. Le reste s'arrangera de lui-même. Un temps pour tout[4].

Notes

[1] Ça change de la semaine précédente, où je n'ai même pas entendu mon réveil... :(

[2] Ne le dites pas à mes camarades réformés ou évangéliques, ça risquerait de les défriser ! ;-)

[3] Comme il est de coutume, le prénom a été changé.

[4] Et merci l'Ecclésiaste, qui doit être le plus connu des livres bibliques avec cette expression !

samedi 17 décembre 2011

Question

Il y a les questions de Marie... Celles à l'ange de l'Annonciation : "mais comment cela se pourrait-il ?" et, sous-jacente "que va-t-il m'arriver ?"... Celle à Jésus au Temple : "que faisais-tu ?"... Et le oui, la réflexion qui en découle : "Elle gardait tout ceci dans son coeur".

Il y a les questions que "l'on" pose à Jean : "qui es-tu ? Es-tu celui qui doit venir ? Ou doit-on en attendre un autre ?".

Et nos questions à nous, aujourd'hui : est-ce une bonne chose de croire ? Quel incident cela a-t-il sur ma vie ? Jésus était-il celui que l'on dit ? Les chrétiens sont-ils révolutionnaires ? Faut-il se défendre, se battre parfois pour notre foi et les valeurs qu'elle implique ? Faut-il encore croire à un Jésus ressuscité, se demandent les plus libéraux ? Quelle part de mystère est-on encore prêt à accepter dans notre vie, comment cela pourrait-il la changer ? Et à quelques jours de Noël, est-on prêts à accueillir un tout petit parmi nous ? A lui laisser la parole ?

mercredi 03 novembre 2010

Quels sacrements ?

Je vous livre une petite devinette, en attendant un prochain billet sur les sacrements : pouvez-vous citer[1] les sacrements des confessions chrétiennes (7 pour les catholiques et orthodoxes, 2 pour les réformés) ? Quel est le sacrement commun à toutes ?

Question subsidiaire : pour vous, un sacrement, c'est quoi ?

Notes

[1] de mémoire, cela va de soi ;)

vendredi 01 octobre 2010

Tempête

Signes

Quand la tête est vide
ou qu'elle est trop pleine...

Quand le coeur s'emballe,
qu'il s'inquiète,
ou qu'il est si vide qu'on le croit sec...

Quand les questions se bousculent,
que les mots ne suffisent pas,
que les logiques se mélangent...

Quand on croit trouver la paix
mais qu'on devient fou à lier,
quand on ne sait plus
à quel saint se vouer...

... je t'en prie Seigneur, garde-moi près de toi.

vendredi 05 mars 2010

Saint sacrement

Lors de l'Eucharistie, arrêtez-moi si je me trompe, la transsubstantiation intervient dans les deux espèces, le pain et le vin. Suite à la cérémonie, on conserve les hosties consacrées dans le tabernacle, ou dans des custodes pour les porter aux malades (par exemple), ou encore dans la lunule qui sera insérée dans l'ostensoir lors de l'adoration.(1)

Mais alors... Pourquoi conserve-t-on le pain et pas le vin ? Car, si je ne me trompe, le calice est toujours soigneusement vidé par le célébrant à la fin de la communion ?

(1) pour les lecteurs qui ne comprennent pas tous les gros mots liturgiques et/ou théologiques, voir le lien "Mini-dico", colonne de droite.