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samedi 27 juillet 2013

Grand Kiff, 2ème édition - Teasing

Hier matin, des quatre coins de France et de Navarre, et même d'Angleterre et d'Allemagne, des bus ont convergé vers Grenoble, contribuant ainsi au caractère orange du trafic annoncé par la sécurité routière...

Mille cinq cent personnes, des jeunes de 15 à 25 ans et leurs animateurs, de toutes paroisses protestantes, sont réunies pour cinq jours de fête, de louange, de prière, d'ateliers bibliques, de créativité, de joie, de partage... Le thème ? Vous êtes lumières du monde !

Avec un petit groupe de notre paroisse, j'ai la chance d'y participer. Ces mômes sont incroyables ! Sketches, chants, danses, prières, ils savent tout faire, avec une énergie et une profondeur souvent étonnante et rafraîchissante... Je viendrai vous raconter, comme je le peux, comme je le sens... Quelques jours de patience !

lundi 17 décembre 2012

Deo gratias !

Parce que je ne passe plus beaucoup (pas assez ?) de temps sur cet espace public qu'est mon blog... Mais que je pense souvent à vous, oui, toi qui me lis derrière ton écran, et que je prie pour toi...
Parce que le week end, les dernières semaines, furent riches en rencontres, en discussions, en chamboulements de mes certitudes, en découvertes...
Parce que j'aurais bien chanté encore une fois l'Alleluia de cette messe de gaudete, mais que c'était pas prévu, et que j'ai fait sourire l'assemblée en reprenant à pleine voix les premières syllabes !
Parce que j'ai du Matt Maher dans les oreilles...
Parce que j'ai encore réussi à boucler mes devoirs de théo, alors qu'il y a quatre heures, c'était pas gagné...
Parce que c'est l'Avent et que je regrette de ne pas avoir pris le temps de le faire "comme il faut"... Mais que ma fille me rappelle à l'ordre et me pousse à l'humilité et à (m')expliquer...
Parce que deux enfants ont été baptisés aujourd'hui, alleluia !
Parce que c'est le dimanche de la joie !
Parce que ça fait du bien de partager des chants de Taizé et d'écouter de l'orgue...
Parce que les enfants, ça bouge, ça secoue, ça fait plein de bêtises et ça s'illumine d'un seul sourire...
Parce qu'au coeur de la nuit, ça fait juste du bien...

Béni sois-tu, Seigneur !
Gloire te soit rendue !
Alleluia !

mardi 26 juin 2012

Il y a un an

Ce matin[1], j'entendais sur mon habituelle station de radio matutinale, l'annonce des ordinations de futurs prêtres, pour les jours à venir. Et aujourd'hui, surtout, je pensais à un prêtre en particulier.

Il y a un an, il faisait beau et chaud, j'arrivais à Versailles et passais près de vingt minutes à tourner dans les différents parkings souterrains bondés, avant de finir sur le parking du château. En suivant la pointe du clocher dans les rues de la vieille ville, avec deux petites filles surexcitées tant par la chaleur que par l'étrangeté de la sortie que je leur avais proposée, j'ai rallié la cathédrale. Je ne vous cache pas que même si j'avais conscience du caractère particulier du moment, pour cet ami que je tenais à accompagner, je ne me sentais guère en état de percevoir la grâce de l'instant. Une demi-heure de retard, un lieu inconnu, une fille de quatre ans qui ne pense qu'à jouer avec les petits copains sur les escaliers, et une de dix-huit mois qui se tortille entre les jambes des adultes de l'assistance...

Et pourtant, lorsque la cathédrale bondée a entonné la litanie des saints, alors que cinq hommes étaient face contre terre dans la nef, je n'ai pu m'empêcher de frissonner. Et j'ai chanté, prié, avec cette assemblée, pour ce merveilleux cadeau qui nous était donné : cet engagement d'une vie, d'une famille, d'une communauté, au service de Dieu, des autres, du Tout Autre. "Jubilez, criez de joie !", oui, c'est le chant qui a éclaté ensuite, dans l'édifice mais aussi dans ma tête et mon coeur...

Ce matin, je revivais cela, et je revoyais aussi nos partages, URL et IRL[2], sa vie de paroisse, son évolution dans le ministère. Et au moment où Mgr Vingt-Trois parlait des prêtres entourant ceux qui allaient les rejoindre, je me disais "Ca va lui faire drôle, cette année, de prendre sa place dans le presbyterium, un an après !"...

Un an après. En louange et en prière.

Notes

[1] mais aussi à plusieurs reprises ces derniers jours

[2] jeu de mots - pardon, d'acronymes - signifiant "en ligne et dans la vie réelle", pour les non-geeks

mardi 12 juin 2012

Aujourd'hui, j'ai...

... savouré[1] les embrassades de mes filles au moment de partir bosser.

... oublié mon bouquin sur les méthodes des historiens, à potasser pour mercredi prochain. Du coup, j'ai médité le Symbole des Apôtres dans le RER.

... cravaché en parallèle sur trois sujets différents. Heureusement que les PC sont multitâches. Et que Dieu nous a doté d'oreilles et de mains ayant la capacité d'être indépendantes.

... compati aux malheurs de ma chef et réfléchi sur la façon de, peut-être, rationaliser un engrenage qui va de plus en plus vite, avec de plus en plus de sable dans les rouages, et de plus en plus de poids à porter.

... présenté des excuses pour mes erreurs. Humilité pas si simple en entreprise, où chacun doit défendre, parfois chèrement, sa place.

... couru pour être à l'heure chez la nounou. Retrouvailles toujours bienvenues... et avant de partir, des bisous pour tout le monde du haut de ses quatre-vingt cinq centimètres.

... partagé une méditation sur le thème "demander et faire confiance". Groupe oecuménique, multiculturel, multilingue : des chemins de foi, de vie, des échanges. Un rappel aussi : prendre du temps. Pour prier. Pour oublier un peu l'activisme. Se poser, prendre le temps qu'il faut dans cette société du "toujours pressé".

... accueilli avec une grande joie trois bonnes nouvelles. Un chemin de foi qui s'ouvre, pour un futur parrain qui a tout à apprendre... et l'envie de le faire. Une réconciliation, attendue, espérée, priée... et arrivée. Et une demande de baptême. Gloire à Dieu !

... changé de génération en même temps que de lieu. D'une réunion bilan à une autre. Joie du mois de juin !

... retrouvé un prêtre et une bande de mamans. Autour d'un bon repas, de Bibles et d'idées pour transmettre ce que nous croyons à notre progéniture. Et à celle des autres aussi, parce qu'on est sympas.

... prié avec Saint François d'Assise, en souhaitant ardemment que l'Esprit nous donne de pouvoir "mettre l'amour où il y a la haine", sans avoir d'arrière-pensée.

... rejoint mes pénates en pédalant sous la pluie, en pensant à ces heures bien remplies et en souriant. Merci mon Dieu ! Et à demain, si tu veux bien.

Note

[1] Une minute de trop, d'ailleurs, juste de quoi rater la navette. Paye ton quart d'heure à pied le long des voies pour rejoindre la gare.

lundi 02 avril 2012

Grâce et souffrance

Eloi, Eloi, lama sabacthani... A la mode, cette phrase ? Oui, sans doute car c'est la période... Vivre la Passion tout en connaissant la puissance d'espérance de la résurrection... Jésus a-t-il douté sur la croix ?

Bien sûr que non, diront les exégètes de tout poil, qui auront reconnu le psaume 22 (21)... Ce psaume des ténèbres, basculant aux deux tiers pour finir en cri de louange, préfigure sans aucun doute aux yeux du chrétien le sort qui attendra Jésus.

Bien sûr que oui, disent les partisans de la théologie dyophysite[1] ! Puisque Jésus est tout homme, il faut bien qu'il aie connu le doute, lui aussi ; la peur, l'angoisse, jusqu'au tréfonds de lui-même, jusqu'au bout de ses convictions.

Et pourquoi cela n'aurait-il pas été un cri de souffrance mais aussi d'espoir ? De l'auto-persuasion pour passer au delà de l'épreuve qui consistait quand même, excusez-moi du peu, à mourir ! Ce psaume, il le connaissait forcément. S'il en connaissait le dénouement, peut-être l'a-t-il choisi précisément parce que sa situation, cloué au bois de la croix, correspondait au dénuement[2], à la supplique désespérée du psalmiste au début du texte.

Il est impossible de souffrir, de mourir à la place de quelqu'un en grande détresse physique, psychique ou spirituelle. Mais à ses côtés, peut-être est-il possible de rappeler ce psaume, et son verset charnière : "Tu m'as répondu !"[3]. Oui, la douleur est là. Elle est terrible. Opaque. Étouffante. Elle empêche de voir autre chose. Elle aveugle le cœur et l'esprit. Elle empêche de penser, de raisonner. Elle transforme tout autour, de mal en pis. Mais il y a quelque chose, après. C'est comme la fumée dans un incendie : elle est toxique, irrespirable, elle affaiblit, oblige à se courber, se baisser, aller presque jusqu'au sol. Mais si l'on peut lui échapper, dehors, il y a de l'air frais.

Il faut cheminer par la Passion. Mais nous, chrétiens, savons qu'au bout, il y a la Résurrection. Bonne semaine sainte.

Notes

[1] mot barbare s'il en est, qui signifie "deux natures", pour exprimer toute la divinité et l'humanité de Jésus, réunies en un seul être... Oui, je sais, mon cours d'histoire du christianisme sur le concile de Chalcédoine tombe à pic !

[2] oui, sans le 'o', ici

[3] verset 22

mardi 19 juillet 2011

Quelle journée !

On dirait une journée comme les autres... Un lundi matin, se lever, aller travailler...

Mais... Ce jour-là, les sourires se font plus fréquents à mon égard... Les yeux s'illuminent, les souhaits s'accumulent... Mon téléphone ne cesse de sonner, appels, messages... Ma boîte mail est également plus remplie que d'habitude... Photos, messages, liens...

Merci.
Merci à tous, mes amis, pour cette belle journée.
Merci mon Dieu, pour tout cela.
Merci pour la joie, la vie, l'amour...
Tous les jours !!!

Love will hold us together...

mardi 22 mars 2011

Que vive mon âme à te louer !

Comme un écho en positif de mon parcours "au désert" pendant un mois, c'est maintenant un véritable état de grâce... Comment dire ? Une idée très nette que le monde est beau, que Dieu veut notre bien, quoi qu'il se passe. Pas un monde de bisounours, mais un monde où la foi soulève des montagnes !

Pourtant autour de nous, il y a de quoi faire peur : séisme au Japon, risque nucléaire, guerre engagée en Libye, troubles un peu partout en Afrique noire, au Maghreb, au Moyen-Orient, persécutions contre les chrétiens au Pakistan, en Chine, en Egypte...

Mais Dieu est là, l'Esprit est capable de libérer tout le bien en nous, et je veux louer, bénir Dieu pour cette grâce. Le temps de louange pour lequel j'étais "comme par hasard" à l'heure hier midi, alors que je ne l'avais pas prévu, était parfaitement ajusté à mon esprit à ce moment...

Je voudrais vous partager ce texte de Soeur Myriam, diaconesse récemment disparue :

De nature et de grâce

Il est des hommes qui sont paisibles de nature.
D’autres le sont par grâce.
Il est des hommes qui sont doux de nature.
D’autres le sont par grâce.
Il est des hommes confiants de nature.
D’autres le sont par grâce.
Il est des hommes au cœur simple et c’est par nature.
D’autres le sont par grâce.
Il est des hommes patients de nature.
D’autres le sont par grâce.

Mais
Il y a des hommes, il y a des femmes qui supportent la Passion de Jésus, et c’est toujours par grâce.
Il y a des hommes, il y a des femmes qui se mettent debout et ressuscitent, et c’est toujours par grâce.
Il y a des hommes, il y a des femmes qui sont comme un sourire de Dieu, et c’est encore, et c’est toujours par grâce.

Soeur Myriam, Prenez la paix, Desclée de Brouwer, 2002

vendredi 28 janvier 2011

Foi témoin

Je ne résiste pas à la joie de vous partager une perle, trouvée ce matin dans ma boîte mail...

Dire la foi.
Dire la foi qui éveille, réveille, comme à l'aube d'un jour nouveau.
Dire la foi qui relève et met debout lorsque nous trébuchons.
Dire la foi qui illumine, telle une lumière qui nous traverse.
Dire la foi qui nourrit, tel le pain et le vin partagés en sa présence.
Dire la foi qui nous touche, et fait tomber la parole dans le fond de nos coeurs.
Dire la foi qui fait vivre, dans la confiance d'une présence.
Dire la foi qui nous libère de nous-mêmes pour le service des autres
Dire la foi qui sauve en remerciant jour après jour.
Dire merci, simplement.

Amen.

dimanche 26 décembre 2010

En famille

Noël est déjà hier, des morceaux de papier cadeau et des chocolats traînent encore çà et là... Et c'est déjà dimanche... Retour dans le temps (presque) ordinaire, fête de la Sainte Famille... Ou comment partager ensemble la grâce de l'Incarnation...

Crèche

Temps de grâce, temps de méditation, temps d'humilité... Qui sommes-nous, pour que Dieu prenne ainsi soin de nous ? "Qu'est l'homme, pour que tu penses à lui ?"[1]

Temps de louange, de reconnaissance, de joie, d'amour partagé, de chaleur intérieure quand les températures extérieures tombent sous zéro...

Temps de calme et d'adoration... finalement, sil "n'y avait plus de place à l'auberge", c'était peut-être pas plus mal ? Une famille naissante, qui se construit, loin de l'agitation et du bruit d'un hébergement comble...

Temps d'aujourd'hui, joies et peines des familles... Familles unies, mais aussi familles "monoparentales" comme on dit, familles recomposées où l'on essaie de bâtir du neuf par delà les déchirures... Prier pour que nous soyons toujours en mesure d'écouter l'Esprit, au cœur de nos familles ; apaiser les divisions, comprendre chacun ; accueillir la grâce d'un pardon ; partager, toujours, la joie des plus petits.

Notes

[1] Psaume 8, 5

vendredi 24 décembre 2010

La joie de l'Incarnation

Je viens de passer quatre jours particulièrement remplis, à suivre une session intensive d'hébreu qui a bien porté son nom...

Je portais jusqu'ici comme une tristesse un peu sourde, un sentiment étrange de ne pas percevoir cette attente dite par les quatre dimanches de l'Avent... Cette année, je ne sais pourquoi, le chemin était difficile, ardu, voire un peu effacé, comme un sentier qui se perd dans de hautes herbes ; du coup, impossible de voir où l'on va, et se réjouir à l'avance de ce tout-petit, et pourtant si grand, qui vient.

Et puis l'hébreu est fini, pour cette fois, en attendant le prochain devoir à remettre. Chacun est rentré chez soi, avec peut-être un petit pincement au cœur de laisser les copains et les lieux prestigieux de la fac de théo pour retourner à notre quotidien pas toujours fantasmagorique. Avec une amie, on a prolongé la rencontre en échangeant dans le train du retour. Partage sur les prochaines étapes de notre formation théologique, sur nos vies multiples, boulot, famille, théologie, à caser dans une seule existence...

Planification du travail pour mieux se motiver et réussir, découverte de la grâce que Dieu nous fait en permettant de nous connaître davantage. Échange sur nos doutes aussi, nos peurs, nos souffrances, et nos espoirs, nos joies, nos fois de mélanges chrétiens...

Un peu de place à la prière avec un chapelet... Et déguster la joie de l'attente, cette attente qui ne venait pas, accaparée par tous les soucis de ma routine chronophage... Enfin j'ai un peu de temps pour prêter l'oreille à ce murmure, à ce chant léger qui deviendra bientôt fête : demain, c'est Noël ! Et quelle grâce merveilleuse, pour les chrétiens, de réaliser que Dieu est venu parmi nous, Dieu nous a tellement aimé qu'il s'est fait homme, il a donné son fils unique pour notre salut...

Alors ce soir, malgré l'épuisement, j'ai envie de chanter, de louer... Merci mon Dieu pour cette immense grâce de l'Incarnation que tu nous donnes !

jeudi 02 décembre 2010

Vivre et louer

Il y a des jours comme ça...

Où l'esprit est bien disposé dès le réveil, même quand sortir de sous la couette douillette est difficile
Où la prière coule naturellement, et me remplit de joie alors que le jour n'est pas encore levé
Où le sourire reste présent, même debout pendant une demi-heure dans un train coincé en souterrain
Où tout paraît plus léger, y compris le travail le plus lassant
Où le rire complice efface les craintes des changements à venir
Où le chant de louange et les câlins font passer toutes les bêtises
Où la prière fraternelle met du baume sur la souffrance des divisions
Où les progrès d'un fils font pleurer de joie épouse et mère

Oui, il y a des jours, où l'on se rend compte que rien ne vaut un baptême à vivre !